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{"Questionnaire":{"id":36,"title":"Le Commandant Charcot, à la découverte des Pôles","slug":"le-commandant-charcot","introduction":"<p>Le Commandant Charcot, <b>Jean-Baptiste Charcot de son vrai nom</b>, est né le 15 juillet 1867 à Neuilly-sur-Seine. Attention à ne pas le confondre avec l’éminent neurologue Jean-Martin Charcot, dont il est le fils. Le Commandant Charcot est <b>surtout connu pour ses expéditions en Antarctique</b>, même s’il s’est illustré dans bien d’autres domaines, notamment via sa carrière sportive.</p>\n\n<h3>Une jeunesse sportive</h3>\n\n<p>Dès ses jeunes années, <b>il est passionné par le sport</b> et profite de la saison estivale pour <b>s’initier à la voile à Ouistreham</b>. Son père l’emmène découvrir de nombreux pays, séjours dont il garde une forte appréhension pour les pays chauds. C’est en 1892 qu’il acquiert son premier yacht (« Daisy », rebaptisé « le Courlis ») qui va lui donner l’occasion de s’initier à la régate. <b>En 1893, il fait construire son premier bateau, le fameux « Pourquoi-Pas ? »</b>, premier du nom.</p>\n\n<p>Ces premières activités maritimes ne l’empêchent pas de continuer ses études avec succès, <b>obtenant son doctorat de médecine en 1895</b>. Sa première fille, Marie-Louise (surnommée « Marion ») vient au monde la même année, la mère étant une infirmière de l’hôpital de la Salpêtrière qui meurt en couches. Toujours en 1895, <b>il est finaliste du championnat de France de rugby</b>, au poste de pilier droit de l’Olympique, club qu’il a fondé avec des amis du Racing Club de France.</p>\n\n<p>À la fin de l’année suivante, <b>il épouse Jeanne Hugo, petite-fille de Victor Hugo</b>, divorcée de son ami d’études Léon Daudet et devient champion de France de rugby à XV. Enfin, l’année 1900 le verra <b>double médaillé d’argent aux Jeux olympiques d’été de Paris, cette fois dans l’épreuve de voile</b>.</p>\n\n<h3>Les premières expéditions dans le Grand Nord</h3>\n\n<p><b>C’est en 1902, qu’il franchit pour la première fois le cercle polaire arctique à bord de la « Rose-Marine »</b>, une goélette en fer dont il a fait l’acquisition. L’année suivante, il fait construire à Saint-Malo un trois-mâts goélette, « Le Français », puis <b>monte sa première expédition en Antarctique qui hiverne au nord de l’île Wandel</b>, située au large de la côte occidentale de la péninsule Antarctique. L’expédition se termine en mars 1905 et se révèle fructueuse avec la découverte de 1 000 km de côtes, la création de trois cartes marines détaillées. <b>« Le Français » est ensuite vendu à marine argentine</b>.</p>\n\n<p>De retour en France, Jean-Baptiste Charcot divorce <b>pour se remarier en 1907 avec la peintre Meg Cléry</b>, qui l’accompagnera ensuite souvent dans ses voyages et lui donnera sa deuxième fille, nommée Monique.</p>\n\n<p><b>Il prépare alors sa deuxième expédition antarctique et faisant construire le « Pourquoi-Pas ? IV »</b>, bateau d’exploration polaire de 40 mètres. Le départ se fait en août 1908, le Commandant Charcot et ses équipiers hivernant cette fois <b>dans une grotte située au sud-est de l’île Petermann</b>, petite île de la côte ouest de la péninsule Antarctique. De retour en juin 1910, cette expédition s’avère de nouveau riche en découvertes avec le relevé cartographique de 2 000 km de côtes, des mesures océanographiques ou encore des collections de zoologie et de botanique qui seront confiées au Muséum et à l’Institut océanographique de Monaco. Seul bémol, <b>Charcot en revient affaibli, car atteint du scorbut</b>. Le « Pourquoi-Pas ? IV », deviendra en 1912 le premier navire-école de la marine.</p>\n\n<p>En 1911, il crée avec Nicolas Benoit, <b>le mouvement des Éclaireurs de France</b>, dont il sera le premier président. Cette même année voit la naissance de Martine, sa troisième fille. Dès 1913 et jusqu’à 1936, <b>Charcot préside
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