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Panorama d’un logiciel de gestion d’officine (LGO)#

Les fonctionnalités

Les fonctionnalités obligatoires (légales)

  1. L’ordonnancier : le registre de toutes les délivrances de médicaments effectuées par l’officine.
  2. Le Tiers-Payant.
  3. La base de données des médicaments et des produits de santé.
  4. Le Dossier Pharmaceutique (DP) (voire le Dossier Médical Partagé (DMP) qui n’est pas encore obligatoire).

Les fonctionnalités indispensables

  1. La gestion du stock comprennant la commande aux grossistes (norme PharmaML) et la lecture de code à barre 2D (norme Datamatrix).
  2. Le fichier patients & practiciens dont certaines informations sont nécessaires pour la facturation aux organismes d’assurance maladie.
  3. Une comptabilité : a minima export vers un logiciel compétent (ex: GNUCash?).
  4. Un système de gestion des droits : restrictions des accès (ex: titulaire =?root, pharmacien, préparateur, respo stock, magasinier) en fonction des postes.

Les fonctionnalités optionnelles

  1. La lecture des cartes à puce de certaines assurances maladie complémentaires.
  2. La rédaction de fiches d'opinion pharmaceutique.
  3. L’achat par groupement d'officines.
  4. La gestion des collectivités et de leurs formes variées de facturation.
  5. Le télétravail (pour que le titulaire puisse effectuer de chez lui certaines opérations. Mise en place d'un VPN ?)
  6. L’envoi de SMS au client lors de la réception de sa commande.
  7. La gestion de l’automate de stockage (robot).
  8. Le gestion de programmes de fidélité pour la parapharmacie.
  9. La location de matériel de location (lit, béquilles, etc.)
  10. La gestion des emplois du temps de l'équipe officinale (à coupler avec les informations sur la fréquentation de la pharmacie).
  11. La gestion de la caisse (en complément de la fonction de comptabilité).
  12. La préparation des doses à administrer (EHPAD).
  13. Le comparateur de prix de la parapharmacie.
  14. La sauvegarde (locale & distante).
  15. Les étiquettes de prix électroniques (par signal infrarouge).
  16. Le terminal de paiement électronique (pour éviter les erreurs de saisie).
  17. La rédaction de fiches de conseils à disposition des patients.
  18. La suggestion de vente ou de conseils (des rappels aux opérateurs pour un conseil ou une vente potentielle).
  19. La pharmacoviligance (déclaration aux autorités sanitaires des cas d’effets indésirables dus à un médicament).
  20. La messagerie sécurisée de santé.
  21. L’écran tactile (pour une saisie facilitée).
  22. L’entretien pharmaceutique (gestion de la prise de rendez-vous, réalisation des animations pour l'entretien).
  23. La gestion d’équipe (management).
  24. Le surétiquettage de posologie (en alternative à l’écriture manuscrite sur les boîtes).
  25. Le suivi de la température du réfrigérateur (pour les médicaments à conserver entre 2°C et 8°C).
  26. L’assistance à distance.
  27. La gestion de l’enseigne lumineuse programmable (la croix verte qui clignotte).
  28. La gestion de campagne de communication (papier ou multimédia).
  29. La remontée des requêtes techniques.
  30. Les notes sur un patient, un practicien ou un prestataire.
  31. L’ordonnancier pour préparation magistrale (article R5125-45).
  32. Toussekipeuservir !!
  33. Cépadimédéstatcékoul.

Les normes et les agréments

Les normes SESAM-Vitale

SESAM-Vitale est le programme de dématérialisation des feuilles de soins pour l'assurance maladie en France. SESAM-Vitale repose sur :

  • Le répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS) qui, dès 2022, englobe ADELI (Automatisation** DEs LIstes) : système d’information qui gérait les listes départementales des professionnels réglementés par le Code de la santé publique ;
  • Des normes ISO pour la Carte Vitale et la Carte de professionnel de santé (CPS) ;
    • ISO 7816 pour les cartes à puces ;
    • ISO 14443 pour le dispositif sans contact des cartes CPS ;
  • B2 pour les flux de télétransmission des feuilles de soins électroniques sortants de l’officine vers les caisse d’assurance maladie ;
  • NOÉMIE pour les flux inverses, ceux qui retournent dans l’officine ;
  • SCOR : scannérisation des ordonnances.

Les normes et nomenclatures en santé

  • ATC pour classer les médicaments ;
  • DICOM pour l'imagerie médicale ;
  • Health Level 7 (HL7) ensemble de spécifications techniques pour les échanges informatisés de données cliniques, financières et administratives entre systèmes d'information hospitaliers (SIH) ;
  • MOS et NOS : les modèles et nomenclatures des objets de santé ;
  • LOINC pour les observations de soin dont les analyses biologiques et qui tend à supplanter HPRIM ;
  • PN13-IS pour la prise en charge médicamenteuse du patient ;
  • UCD pour classer les médicaments aussi.

Auquelles s’ajoutent des normes spécifiques à la pharmacie d’officine française :

  • CD API (parfois dite AURA) pour les robots et automates ;
  • Pharma-ML pour les commandes aux grossistes.

Les normes générales utilisées en santé

Les agréments, attestation et labels

  1. L'agrément SESAM-Vitale.
  2. L’attestation « loi de finance 2016 » pour logiciels de comptabilité, de gestion ou d’encaissement.
  3. L’agrément des Bases de données sur les Médicaments (BdM).
  4. Le label « e-santé logiciel maisons et centres de santé ».
  5. L'agrément sur l'hébergement des données de santé (HDS).

Les instituts

Références