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2024-11-19 13:49:39 +01:00
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* Récit à plusieurs mains
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Elle pensait à lui en regardant au plafond de plâtre, vêture d'une
culotte de coton et assise sur son lit, puis en enfilant ses longs
collants noirs.
En passant ses mains le long de ses jambes élancées elle pensait à ses
mains à lui, quand dans ces moments de passion il parcourait la peau de
ses jambes avec ses mains, en les faisant remonter lentement depuis
l'arrière de ses mollets en même temps que montait l'excitation.
En remontant ses collants elle voyait ses mains glisser, doucement, de
la même manière, le long de ses cuisses.
Elle sentait la pression du collant sur ses cuisses, et ses doigts
chauds à travers le collant.
Elle se demandait si ce soir encore quand elle le reverra, ce seront de
vrais mains qui caresseront l'intérieur de sa cuisse, celles de cet
homme auquel elle rattachait nombre de fantasmes en projet.
Mais avant cela, elle se disait qu'il fallait mériter ces attentions et
se rendre belle en s'habillant de fripes affriolantes, en se maquillant
un peu le tour des yeux et en rajoutant un peu de rose à ses joues, même
si elle savait qu'il la préfère à moitié dévêtue et sans artifice.
Elle continuait de faire remonter ses collants et avait maintenant
atteint le haut de ses cuisses.
D'un mouvement habile, elle s'allonge sur le lit, soulève ses hanches et
passe le haut de son collant sous ses fesses rebondies et le lâche un
peu plus haut.
Elle reste assise et les yeux perdus dans le vide, émue de ce que tout
ce collant venait de lui remémorer et de lui faire rougir les joues.
Finalement, elle retire rapidement son collant noir avec la même
pirouette, ainsi que sa culotte blanche, puis elle remet son collant sur
sa peau entièrement nue et continue de s'habiller avec la jupe et la
chemise dentelée de leur première rencontre; amusée et curieuse de
savoir si il s'en rendra compte tout à l'heure.
Une sonnerie retentit et surprend la jeune femme.
Ses pensées embuées s'emmêlent un peu plus pendant qu'elle court jusqu'à
l'entrée.
Elle ouvre la porte.
Personne.
Perdue dans ses songes, elle ne s'est pas rendu compte qu'il s'agissait
de la sonnerie du voisin d'au-dessus.
Elle se sent toute bête, telle la petite fille qu'elle était autrefois,
qui croyait entendre le facteur arriver à chaque instant.
A cette pensée, elle rougit de honte en songeant à l'innocence qui
l'habitait lorsqu'elle était enfant, elle qui porte maintenant une tenue
affriolante pour accueillir son amant.
Elle s'adosse contre le mur et glisse une main sous sa jupe avant de la
laisser remonter le long de sa cuisse, très lentement.
Une douce chaleur envahit son corps, le sang semble taper contre ses
tempes.
"Non, pense-t-elle, c'est encore trop tôt.".
Elle enlève sa main de sous sa jupe et se dirige vers la salle de bain
pour se refaire une beauté en chantonnant joyeusement.
Dans le lavabo elle trouve son œuf vibrant sans fil qui nage dans le
savon, elle l'avait oublié.
"Zut, pense-t-elle, ça ne fait qu'une semaine que lui et moi sommes
ensemble, je me demande si il est du genre à se sentir menacé de
rivalité par un sextoy".
Elle lave consciencieusement l'œuf rose puis le met à sécher dans une
serviette sur la desserte à côté de l'évier.
"Tiens mais, où est la télécommande au fait? Il ne faudrait pas qu'il
tombe dessus avant que je les ai présentés l'un à l'autre".
Elle farfouille les placards de la petite salle de bain sans résultat.
Finalement, si il la trouve avant elle ça lui donnera l'occasion de
faire les présentations, se rassure-t-elle.
Elle se maquille légèrement le tour des yeux et se parfume
abondamment.
En quittant la salle de bain pour remplir son sac elle s'arrête, et se
retourne lentement vers la salle de bain.
Son sac à la main elle repart dans la salle de bain, un sourire en coin,
déplie la serviette à côté du lavabo, saisit l'œuf vibrant et le met
dans son sac.
Au moins comme ça, si il trouve la télécommande, j'aurais mon précieux
jouet avec moi et je pourrai immédiatement les présenter l'un à l'autre"
se disait-elle.
Elle se demandait quelle allait être sa réaction vis à vis de cette
rencontre inhabituelle.
Mais elle savait il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, car il était
très libre d'esprit et surtout très coquin.
Ah oui, ce qu'il pouvait être coquin !
Lui qui s'amusait à faire vibrer son corps du bout de ses doigts, lui
qui la faisait trembler à chaque fois que ses lèvres effleuraient sa
peau.
Ces doux souvenirs lui rappela la dernière nuit qu'ils avaient passé
ensemble.
Une nuit douce et sauvage à la fois, mêlant le désir à l'extase.
Là elle se remémora ses magnifiques et très troublant yeux colorés qui
la fixait et ne cessaient de la séduire.
"C'est ses yeux qui au départ, ont sûrement du me charmer" se disait
elle.
Puis son esprit revenait à Terre, écarlate, elle estima qu'elle allait
être en retard et elle se remis à faire ce qu'elle devait faire.
 
Elle s'apprête à se repoudrer les joues avec son pinceau à blush devant
sa glace quand elle se rappelle l'utilisation secondaire qu'elle en
avait fait le jour précédent.
Délicatement passé et repassé en toute douceur sur son clitoris pendant
plusieurs minutes, le pinceau lui avait donné un saisissant orgasme
prenant du fond du bassin jusqu'aux extrémités des orteils.
En témoignait le parfum suave et rassurant de son intimité sur le
pinceau qu'elle prenait grand plaisir à sentir.
"Il faudrait quand même que je le lave avant de m'en servir pour le
maquillage" pensa-t-elle, amusée de ce que produirait chez Lui un
maquillage au parfum de son entrejambe.
Peut être que ça ne lui plairait pas, mais il paraît que ce parfum est
ce qu'il y a de plus excitant pour un homme.
Des bruits de lourdes chaussures d'Homme traversent le plafond de son
petit appartement, puis rebondissent les ressorts du grinçant lit de la
voisine du dessus.
"Ha d'accord, la voisine du dessus va encore baiser comme une sauvage
sur son lit pourrit" , songea-t-elle.
Elle qui commençait à être tentée par l'idée de se parfumer légèrement
de liqueur intime, ses pensée excitantes sont reléguées au second plan
par un mélange de jalousie et de dégoût vis à vis de la voisine du
dessus.
Jalousie car celle du dessus était en train de vivre un moment sauvage
avec un homme comme Elle en rêve avec Lui, mais qu'elle n'a jamais osé
Lui demander de peur de le brusquer.
Dégoût car elle avait déjà croisé sa voisine du dessus dans l'ascenseur
de l'immeuble, et qu'Elle n'avait jamais compris ce que les hommes
pouvaient lui trouver d'attirant, à part son opulente poitrine... et ses
fesses si bien faites, non, vraiment, il n'y avait rien d'autre.
Les bruits du lit aux ressorts grinçants rebondissait au rythme des "ho
oui" de la bonnasse du dessus pendant qu'Elle nettoyait son pinceau.
Exactement cinq "ho oui" retentirent, et le silence se fit.
Devant une telle performance, appuyée sur le lavabo, Elle ne put retenir
un pouffement de rire.
Le pinceau a blush nettoyé, elle termina les finitions de son visage.
Dans le miroir elle observait sa chevelure et décida qu'elle nécessitait
un coup de brosse.
En prenant sa brosse à cheveux, elle ne put s'empêcher de se rappeler
l'autre usage qu'elle en avait fait.
Elle se rendait compte maintenant, que presque chaque objet de la salle
de bain où elle portait son regard lui avait donné au moins un
orgasme.
Qu'elle regarde sa fleur de bain, sa brosse à dent, sa bouteille de
déodorant... elle se demandait si elle était une fille très perverse et
si les autres femmes de son âge jouaient régulièrement à se faire du
bien avec de pareils objets.
Soudain, son téléphone vibre dans son sac, et bien que très tentée de le
saisir et de le placer quelques secondes au milieu de son collant
humide, elle décrocha.
C'était Lui.