#+title: les-récits-de-jeanine-chapitre-6 #+post_ID: #+post_slug: organisation-de-taches-orgmode #+post_url: https://www.ciperbliss.com/2024/les-récits-de-jeanine-chapitre-6 #+post_title: Les récits de Jeanine - chapitre 6 #+post_tags: #+post_type: post #+post_mime_types: #+post_guid: #+post_status: publish #+post_date_published: <2025-01-31 22:55:45> #+post_date_modified: <2025-01-31 22:55:45> #+post_index_page_roam_id: #+BLOG: cipherbliss_blog qzine_blog * Les récits de Jeanine - chapitre 6 Depuis plus d'un an, Roger avait fait irruption dans ma vie. Dans notre petit appartement d'Auteuil, nous vivions tranquillement heureux, bien récompensés financièrement par notre travail. Nous nous permettions, à présent, des petites extravagances, telles que de longs week ends dans les auberges gastronomiques de l'île de France ou de courts séjours sur les bords du Léman. Roger avait aussi réussi à importer une splendide voiture anglaise décapotable et strictement de deux places. Depuis bien longtemps, depuis le soir ou je m'étais caressée devant lui pour la première fois, Roger m'avait avoué que lui aussi se masturbait, et qu'il le faisait régulièrement depuis l'âge de neuf ou dix ans. Il m'expliqua qu'à cette époque, sa famille vivait, très commodément, dans une colonie Britannique, loin de la guerre qui faisait rage en Europe et en Extrême-Orient. Le mercredi après midi, étant le jour de congé de sa gouvernante anglaise, c'était la femme de chambre, Gina, qui était chargée de lui donner son bain. Elle était de Trieste, grande, rousse, avec un visage slave aux pommettes saillantes. Après lui avoir savonné le corps, debout dans la baignoire, elle s'attarda a caresser son petit sexe qui immédiatement se mit a bander. Elle insista longuement, glissant sa main savonneuse sur sa petite verge circoncise, dressée comme un piquet. Les doigts de son autre main chatouillaient le petit sac qu'il avait dessous . Elle fit tant et si bien, qu'il ressentit brusquement une forte sensation de plaisir inouï. Il venait d'avoir son premier orgasme, tout comme moi, sans se douter que c'était sexuel. C'était si fort qu'il lui retira sa main car le plaisir était trop intense, insupportable. Gina, alors, s'assit sur le tabouret près de la baignoire. Comme elle ne portait qu'un tablier boutonné sur le devant, elle dégrafa seulement les deux boutons qui étaient les plus près de son bas-ventre. Elle introduisit sa main par cette ouverture écartant légèrement ses cuisses. Il la vit gigoter violemment pour enfin se raidir, gémir, et finalement soupirer bruyamment. Roger dans son innocence enfantine, n'ayant seulement pu voir que la main de Gina plongée dans la petite brèche du tablier, était convaincu qu'elle, comme lui, avait une petite "quéquette" et qu'elle se la frottait pour se donner le même plaisir qu'il avait ressenti. Il était loin de se douter de l'énorme différence entre un homme et une femme. Trois ans plus tard, Naïma, une autre femme de chambre, une très jeune arabe à la peau claire, mince et jolie, compléta son éducation, en lui offrant son minou épilé et son pucelage. Gina se reboutonna, et lui recommanda bien de ne rien dire à personne. Les mercredis devinrent des jours magiques pour Roger. Gina lui enseigna, aussi, comment le faire tout seul, et pendant qu'il se caressait elle le regardait et se satisfaisait sur son tabouret. Malheureusement, deux mois plus tard, elle fut prise la main dans le sac en train de voler un petit bijou de la commode de sa maman, et fut congédiée illico. Depuis ce temps là a chaque fois qu'il prenait le bain, quand sa gouvernante le laissait seul après l'avoir lavé, il se donnait du plaisir. Sa main savonnée glissait facilement sur cette verge qui grandissait avec son âge, petit à petit, et qui lui produisait des orgasmes très intenses quoique, pendant deux ou trois ans encore, sans l'apaisement d'une bonne éjaculation. Tout au long de sa vie, pour Roger, prendre un bain était synonyme de se masturber et de jouir. La baignoire de notre petit appartement, elle aussi, devint un témoin, presque au quotidien de notre passion pour l'auto-érotisme mutuel. Roger aimait particulièrement, certains jours, peu avant de partir pour le travail, m'appeler auprès de lui, pendant qu'il se caressait dans l'eau chaude de son bain, voulant partager avec moi son orgasme. Souvent, j'étais déjà habillée, alors, il me priait d'enlever ma jupe et ma petite culotte, et je me retrouvais, alors, toute nue à partir de la ceinture, sauf pour mon porte jarretelle et mes bas. C'était particulièrement excitant pour lui de me regarder me caresser debout appuyée contre l'armoire à linge, les jambes très légèrement écartées, mon minou offert, encadré par les dentelles de mon porte jarretelles. Nos jouissances se développaient simultanément, l'un entraînant l'autre, à une vitesse vertigineuse. Souvent, il se lâchait pour m'attendre. Sa main savonneuse, s'arrêtait de glisser le long de son membre, laissant parfois une couronne de mousse blanche juste en dessous de son gland pourpre, enflé. Il se reprenait au moment ou je basculais parce qu'il savait que ma jouissance se décuplait à le voir éjaculer des jets de sperme épais, qui, en retombant, flottaient sur l'eau de la baignoire. Après avoir joui, souvent, il me demandait de ne pas remettre mon slip pour aller au travail..... Il aimait me savoir vulnérable.... Enfin, c'était une course effrénée pour arriver à l'heure au boulot. Vers la fin du printemps, un soir en terminant notre dîner en tête à tête il me demanda de l'épouser. Il eut ma réponse enthousiaste sous forme d'un énorme et profond baiser, et ensuite, une nuit d'amour mémorable. J'étais comblée.. À part la maman de Roger, personne ne fut mis au courant de nos projets. Quelques jours plus tard, prétextant que j'avais une grosse grippe, ma mère entraîna papa à venir nous rendre une première visite. J'eus droit a une belle boite de bonbons. Après le thé, maman et moi étant dans la cuisine, mon père profita pour entreprendre Roger et lui demander "quelles étaient ses intentions" Roger, avec son flegme anglo-saxon, lui répondit: "Strictement malhonnêtes, Monsieur, strictement malhonnêtes" Puis, comme si il venait de se rappeler d'un oubli sans importance, il enchaîna et... lui demanda ma main De la cuisine, nous entendîmes, soulagées, tous les deux éclater de rire. Les relations commençaient à se rétablir. Notre mariage se célébra en Septembre à la mairie du 16ème. Dans la plus stricte intimité. Nous fîmes un voyage de noces extraordinaire. La Bourgogne, le Lyonnais, la Suisse romande, Milan et les lacs, retour par la Cote d'azur, jusqu'au Touquet pour embarquer la voiture sur l'avion, la débarquer à Lydd, dans le sud de l'Angleterre, passer quelques jours à Londres et retour au bercail. Vingt deux jours de folie, la voiture décapotée pour la plupart du temps.