:PROPERTIES: :ID: 0f39a4c4-67df-4aec-870b-8c3688ef178c :END: #+title: la-pense-toute-puissante #+post_ID: 1880 #+post_slug: la-pense-toute-puissante #+post_url: https://tykayn.fr/2008/la-pense-toute-puissante #+post_title: La pensée toute puissante #+post_tags: null #+post_type: post #+post_mime_types: #+post_guid: undefined #+post_status: publish #+post_date_published: <2008-12-04T16:56:28> #+post_date_modified: <2008-12-04T16:56:28> #+post_index_page_roam_id: 288c93e9-2dc1-4897-83b1-75694fb2dcbe #+retrieved_from_db_at: <2024-11-18 16:25:09> * La pensée toute puissante :PROPERTIES: :CUSTOM_ID: la-pensée-toute-puissante :END: Voici une histoire qui m'avait été contée par un ami de vovo, ma ville de résidence Française, en bas d'une salle des fêtes nommée "le forum", un certain jour de début Septembre [[/index.php/archive][2006]], (une année de grand cru) #+begin_quote Un jour, un ouvrier chargé de faire l'inventaire de produits congelés dans les camions d'un hangar montait dans un de ces camions pour une dernière vérification. C'était un vendredi soir, la veille du week end. Manque de chance il se retrouva enfermé dans un des camions dont les portes ne s'ouvrent que de l'extérieur. Il se retrouvait sans lumière ni moyen de communication. Il passa la nuit du Vendredi au Samedi, le Samedi, la nuit du Samedi au Dimanche, le Dimanche, et la nuit du Dimanche au Lundi enfermé, dans la plus sombre des obscurités. Au long de ces trois jours il écrivit dans les moindres détails sur les murs du camion, malgré l'obscurité, la manière dont le froid s'emparait de ses membres un à un, son désespoir quand au passage d'une personne qui viendrait lui porter secours, la douleur du froid qui se faisait toujours plus vive dans l'extrémité de ses membres, et qui le gagnait d'heure en heure malgré son uniforme résistant au froid. Le Lundi, il fut retrouvé mort par un de ses collègues. L'électricien de la société était formel, le courant du camion était coupé, ce qui explique l'obscurité qui y régnait. Mais aussi la température de plus de 20 degrés. Le pauvre ouvrier avait ainsi décrit qu'il était mort de froid dans un camion où régnait une température tout à fait viable, ce qui l'avait tué était de croire que le froid était présent là où il était absent. #+end_quote Il paraît que c'est une histoire vraie. à mon sens elle peut très bien l'être, et ce ne sera pas la dernière histoire que j'ai connu qui me montre que ce que l'on croit prend bien souvent le dessus sur la réalité.