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* La pensée toute puissante
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Voici une histoire qui m'avait été contée par un ami de vovo,
ma ville de résidence Française, en bas d'une salle
des fêtes nommée "le forum", un certain jour de début Septembre
[[/index.php/archive][2006]], (une année de grand cru)
#+begin_quote
Un jour, un ouvrier chargé de faire l'inventaire de produits congelés
dans les camions d'un hangar montait dans un de ces camions pour une
dernière vérification.
C'était un vendredi soir, la veille du week end.
Manque de chance il se retrouva enfermé dans un des camions dont les
portes ne s'ouvrent que de l'extérieur. Il se retrouvait sans lumière ni
moyen de communication.
Il passa la nuit du Vendredi au Samedi, le Samedi, la
nuit du Samedi au Dimanche, le Dimanche, et la nuit du Dimanche au Lundi
enfermé, dans la plus sombre des obscurités.
Au long de ces trois jours il écrivit dans les
moindres détails sur les murs du camion, malgré l'obscurité, la manière
dont le froid s'emparait de ses membres un à un, son désespoir quand au
passage d'une personne qui viendrait lui porter secours, la douleur du
froid qui se faisait toujours plus vive dans l'extrémité de ses membres,
et qui le gagnait d'heure en heure malgré son uniforme résistant au
froid.
Le Lundi, il fut retrouvé mort par un de ses
collègues. L'électricien de la société était formel, le courant du
camion était coupé, ce qui explique l'obscurité qui y régnait. Mais
aussi la température de plus de 20 degrés.
Le pauvre ouvrier avait ainsi décrit qu'il était mort
de froid dans un camion où régnait une température tout à fait viable,
ce qui l'avait tué était de croire que le froid était présent là où il
était absent.
#+end_quote
Il paraît que c'est une histoire vraie.
à mon sens elle peut très bien l'être, et ce ne sera
pas la dernière histoire que j'ai connu qui me montre que ce que l'on
croit prend bien souvent le dessus sur la réalité.