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Au bureau
Le moins que l'on puisse dire, c'est que
Le moins que l'on puisse dire, c'est queles activités au bureau ne sont pas toujoursexaltantes.Entre les fax, le courrier, les coups defils et autres joyeusetés, je ne sais où va mapréférence! En fait, si, je le sais fort bien! Elleva vers une petite pratique fort divertissanteque je me suis inventée! Assez accro auxchoses du sexe, je prends un plaisir aussidélicat que discret à me masturber au bureau,sans vergogne et sans retenue. De fréquenteset coquines visites aux toilettes allez vouspenser? Pas du tout! Ça se passe sur machaise! En présence de tous les employés qui,à l'évidence sont bien loin de se douter à quelpetit jeu je me livre pratiquement sous leursyeux! Rien de compliqué pourtant : je mecontente de m'écraser le minou sur ma chaise,de croiser et décroiser les jambes ou, celles-ci bien serrées, de faire jouer mes musclespelviens, vous savez, cet espèce de plancherqui va du sexe à l'anus.Je me suis fait là, résultat d'une pratiquedéjà longue, une musculature de championne.Mes sphincters aussi se trouvent partieprenante dans ma chasse au plaisir discret.Oh! Il ne saurait être question d'orgasme ici,rien de fulgurant ni de spectaculaire, mais unedélicieuse béatitude, un état d'excitation diffuset bien agréable, comme une fin d'orgasme(quand celui-ci fut fort), mais pris par l'autrebout, en quelque sorte. Tout l'art consiste à sehisser à un niveau d'excitation convenable etde s'y maintenir.Mais le plus amusant, c'est de secomporter le plus normalement possiblevis-à-vis d'autrui. Combien de fois ne m'est-il pas arrivé, sollicitée par un visiteur ou unecliente, de les regarder dans le blanc de l'oeilen sentant que ma propre prunelle est en trainde chavirer sous l'effet de cette délicieusechaleur que j'entretiens dans mon entrejambe; de me sentir soudain déglutir au moment decommuniquer un renseignement ou mêmede rougir soudainement sous l'effet d'unebrusque montée d'un désir à la fois feutré etinsistant.Il y a peu, j'ai vraiment frisé la catastrophe!Une visiteuse a du deviner quelque chose car,soudain, ses yeux se sont agrandis sans raisonapparente et elle s'est mise à fixer ma poitrined'une manière insistante. C'était un jour decanicule et je ne portais pas de soutien-gorgesous mon fin chemisier de lin! Dans l'état oùje me maintiens, mes pointes dardent bienfort et, sans la cachette d'un solide soutif, lachose doit se remarquer! Elle rougit soudain,puis me foudroya du regard! Le doute n'étaitplus permis : elle m'avait repérée! Sans êtreun prix de beauté, elle était assez élégante etdégageait une certaine sensualité ; son petitminois pointu ne devait pas manquer d'attirerles regards envieux. Je me sentis rougir sousl'examen attentif auquel elle se livrait. Je nesus si elle allait déclencher un esclandre ou selever soudain d'un air furieux.À ma vive surprise, et pour mon plus grandsoulagement, je la vis esquisser un étrangesourire, mi-moqueur, mi-complice avant de selever et prendre congé, comme à regret.Après son départ, j'ai mis tout un temps àcalmer le désordre de mes sens. Le grondementdans mon ventre s'est mû en une chaude etdouce pulsation. J'adore ces sensations, je lesguette, les surveille ; et quand elles semblentfléchir, je les attise, comme on souffle sur unfeu mourant.Ce qui contribue également à me mainteniren ce doux état, c'est lorsque j'enferme messeins entre mes avant-bras et que je serre unpeu, pas trop. De temps à autre, discrètement,je laisse l'ongle d'un pouce effleurer un tétonqui réagit aussitôt et se dresse, comme irrité,cherchant à percer le tissu distendu de monchemisier. J'aime sentir ma poitrine gonfler unpeu, se tendre dans sa soif de caresses plusfranches, plus affirmées. Mon pouce s'enfoncealors résolument dans l'aréole qui frémit sousla tendre agression, et je fais tourner un peule doigt coquin. Je me cambre un peu afin quemon sein offre une plus grande résistanceau doigt inquisiteur. La sensation se fait plusforte, plus aiguë. Un léger courant se metalors à envahir ma poitrine qui envoie sesmessagers affolés vers mon ventre qui lesabsorbe et s'en nourrit pour accroître encoremon désir latent. Je dois réprimer le léger cride souris qui me montait aux lèvres.Ah! Le téléphone? Pendant le brefentretien avec ce fournisseur qui réclame lepaiement de sa facture, je me balance d'unefesse sur l'autre, au rythme de ses phrasesbrèves et sourdes. S'il savait!… J'en reviensbien vite à ma petite pratique polissonne..Tout mon corps ondoie, lentement,imperceptiblement, je flotte dans une douceeuphorie, je me sens femme, je me sens biendans ma peau, dans mon sexe. Je connais unedouce, tendre et longue jouissance.Le téléphone sonne à nouveau, je l'entendsà peine à travers ma cotonneuse euphorie.Décidément, il faudra que je me surveille!-Bilitis