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2024-11-19 23:50:42 +01:00

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art-en-rang

art en rang

peut être vous est-il arrivé de vous demander ce que c'était que cet ordre numéral à la con dans lequel sont classés les arts.

premier art : architecture

deuxième art : sculpture

troisième art : peinture

quatrième art : musique

cinquième art : danse

sixième art : poésie

septième art : cinéma

huitième art : télévision, art dramatique, photographie (Incertain)

neuvième art : bande dessinée

dixième art : jeu vidéo, jeu de rôle, modélisme ferroviaire (Incertain)

onzième art : art numérique, multimédia (Incertain)

(source)

(XIXe siècle) Hegel, dans son Esthétique (Vorlesungen über die Ästhetik, Leçons sur l'esthétique, 18358), classe les arts selon une double échelle de matérialité décroissante et d'expressivité croissante. Il distingue ainsi cinq arts, dans cet ordre : architecture, sculpture, peinture, musique et poésie.

La seule bonne raison de numéroter les arts autrement que dans des intérêts historiques (par ordre d'apparition) serait celle de réaliser des raccourcis d'écriture. Autrement dit, les SMS ça fait bien longtemps que ça existe et que ça ruine la communication aussi puissament que les acronymes. Pas seulement avec Voltaire qui écrit "G a" en réponse à une invitation scryptée de Frédéric II de Prusse, qui voulait dire "G grand a petit => j'ai grand appétit", le brouillage du langage est un jeu qui date de la nuit des temps.

Il est d'ailleurs amusant de constater que les lieux dans le monde possédant le plus de langues parlées différentes sont des endroits où très peu de personnes sont beaucoup à habiter à proximité tout en parlant une langue différente. Sur certaines îles on peut rencontrer des gens ne parlant la langue de personne d'autre au monde, tous les 2 kiomètres.

C'est ainsi qu'il ne faudrait pas se méprendre sur les façons de parler des djeunz de nos jours, ils ne cherchent aucunement à brouiller les pistes où à défigurer la langue de Molière, c'est une façon de signaler qu'on appartient à un groupe, de la même façon que l'uniforme est porté dans l'armée ou que des tribues d'amazonie se dintinguent d'autres tribues en se dessinant des tatouages.

Sur ce je retourne voir mes cours d'anthropologie qui n'ont vraiment rien à voir avec tout ça mais qui expliquent pourquoi tout le monde en Europe de l'ouest trouve que ça fait super chic tip top la patate d'avoir des vêtements aux couleurs ternes.

En bonus, voici comment on fait tout pour que chacun ait une estime de soi et une tolérance la plus basse possible: confondre estime de soi avec égoïsme, amour propre avec narcissisme. Décrire le bonheur comme une chose après laquelle on court mais qui n'est pas faite pour être vécue plus de 2 secondes. Faire croire qu'il existe des choses qui se font et d'autres qui "ne se font pas" et donc que toute personne sortant de ces cadres est fondamentalement dangereuse. Ainsi, on apprend que toute personne ne pensant pas comme nous ne mérite pas d'être traîtée humainement et cette idée est relayée dans de nombreux films.

Qu'il existe des gens intelligents et d'autres qui sont irrécupérables.

Des bons, et des méchants qui sont l'un ou l'autre parce que c'est comme ça qu'ils naissent. même l'amusante ritournelle "quand on est con, c'est pour la vie entière" se prête au jeu.

L'éducation en prend un coup. Pourquoi chercher à éduquer si de toutes façons les idiots ne peuvent pas devenir des gens bien? Et pourquoi se faire chier à être tolérant où à instruire les gens que l'on croise dans notre vie si on est pas professeur? Il vaut mieux se moquer des autres le plus souvent possible plutôt que de leur faire partager le peu de connaissance dont on dispose et la joie ou l'engouement que le sujet nous apporte.il vaut mieux rendre jaloux plutôt qu'être jaloux, c'est tout ce qu'il nous reste quand on s'efforce de croire que le bonheur c'est pour un autre jour.

"si y'avait autant de gens aussi heureux que moi le monde serait bien meilleur vous pouvez me croire" disait un vieux monsieur fâché à une hotesse de supermarché.

Clairement il était super heureux, houla, ça oui.