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Les récits de Jeanine - chapitre 4
Rendu furieux par mon départ intempestif, et faisant suite à une conversation téléphonique orageuse, mon père décréta un ostracisme rigoureux pour Roger et moi.
Toutefois je maintenais le contact à travers d'autres membres de ma famille, ce qui me permit de récupérer mes affaires et d'avoir des nouvelles sur la santé de papa.
Par contre, la maman de Roger m'accueillit de suite comme sa propre fille, me faisant sentir cette affection chaleureuse de laquelle mes parents m'avaient, momentanément sevrée.
Je crois avoir gagné au change. Finalement j'étais devenue, indépendante, adulte.
Roger, lui aussi, me donna tout l'appui dont j'avais besoin, et malgré son jeune âge, (il avait cinq ans de moins que moi), prit les rennes de notre avenir immédiat.
Nos lieux de travail respectifs étant très proches l'un de l'autre, il passait me chercher le matin, ensuite nous déjeunions ensemble, et souvent, nous dînions chez sa maman Nous retournions alors dans ma chambre. Mon petit lit étant peu confortable pour le repos à deux, nous passions un long moment ensemble….avant qu'il aille se recoucher chez lui.
Petit à petit, mes jouissances avec lui se firent plus fluides, encore plus intenses, plus complètes.
J'avais évolué, vu que maintenant, après des préliminaires qui, sans me pénétrer, me portaient à l'orée de l'orgasme, il me faisait jouir très fort, en me prenant profondément et ceci, même dans la position "du missionnaire", position qui auparavant m'avait toujours laissée insatisfaite.
Roger, tendrement, patiemment, avait en trois semaines, réussi là où mes autres partenaires avaient échoué pendant près de sept ans. Plus tard, d'autres hommes et d'autres femmes ont pu savourer l'éveil de ma sexualité.
Au cours de nos confidences échangées sur l'oreiller, je lui avouait mon goût pour le plaisir solitaire auquel je me livrais très, très souvent.
Cependant, je refusais de me masturber devant lui, comme il me le demandait, malgré que, quand, solitaire, je me caressait, mon orgasme n'explosait qu'en pensant à lui.
En voulant préserver mon univers, je ne me rendais pas compte que mon attitude me priverait, dans l'avenir, d'une multitude de plaisirs érotiques.
Heureusement pour moi, cette fausse pudeur, s'avéra de courte durée.
Roger, ce garnement, utilisa une ingénieuse astuce pour m'amener à "me le faire" devant lui.
Au cours de nos interminables préliminaires, m'ayant portée sur le bord d'un orgasme inévitable, il lui aurait été très facile de me lâcher brusquement, afin de m'obliger ainsi à me terminer et à me faire jouir toute seule.
Mais pour lui, cela, allait contre son sens de "fair play" anglo-saxon.
Il fallait que je le fasse de mon plein gré…
Plutôt, un après-midi, m'ayant bien excitée, il me pria de lui enseigner comment il pouvait mieux me caresser.
Il me demanda de prendre ses doigts entre les miens, afin de les guider et de lui montrer quels attouchements me produisaient le maximum de plaisir.
Soir après soir, tel un élève diligent, il m'excita en me caressant de cette manière, nos doigts entremêlées, souvent me faisant jouir d'abord, pour ensuite me prendre en me pénétrant profondément et pour enfin nous faire aboutir ensemble.
Un soir, feignant ne pas trouver le fil de mon plaisir, il retira très discrètement ses doigts, un par un, sans que je ne m'en rende compte.
J'étais à l'apogée de mon désir et me trouvais très près du paroxysme.
Impulsivement, je libérais mon orgasme par une masturbation fébrile, mes cuisses, tendues, serrées autour de mes doigts.
Je m'étais faite jouir devant lui, sans vergogne, de mon propre gré, me caressant à ma façon habituelle, libre de toute contrainte.
Et tout ceci, sans m'apercevoir que ses doigts n'étaient plus entre les miens, mais délicatement posés…. sur ma toison.
Ma jouissance augmenta considérablement quand je m'aperçus qu'il me regardait avidement, empoignant dans son autre main son membre rigide, tout mouillé.
Alors, n'y tenant plus, il me prit fougueusement, jusqu'au plus profond de moi-même.
Très rapidement, nos deux orgasmes impétueux, explosèrent a l'unisson.
Ma facette d'exhibitionniste se révéla à moi ce soir là. Je trouvais extrêmement excitant qu'il me regarde me caresser et jouir.
Quelques année plus tard, ma douce amie Jocelyne, me surprit un soir dans mon lit, avec mes doigts qui s'agitaient furieusement dans mon minou, tout au bord de l'orgasme….. .
Aussi, grâce à Jocelyne je découvris les plaisirs que me réservait ma bi-sexualité. Je reviendrai, plus en avant, sur cette étape de ma vie….. .